Présentation de Vladimir Volikov

[Vladimir Volikov]

Afin d'être assez clair avec vous, je vais vous raconter un peu mon histoire. Je suis un enfant de la Russie. J'ai vu le monde à Belgorod à l'hopital Russian Red Cross le 8 juillet 1995, et j'ai vécu une petite partie de mon enfance à Valouïki. Je suis issue d'une mère Russe et d'un père Français. J'ai beaucoup de souvenir de mon enfance, ma mère était très belle et très mystérieuse. Mon père je le voyais très rarement car il faisait un métier secret pour la France. Quand j'ai eu 8 ans, j'ai demandé à mes parents si je pouvais habiter avec mon père en France. Et c'est à se moment là que j'ai découvert la France. Un pays magnifique. J'ai vu Paris et je suis arrivé à Orléans car mon père travaillait pas loin. Il partait souvent en déplacements et je devais m'habituer à être seul. Petit à petit je suis devenu autonome et j'ai beaucoup révisé pour apprendre cette langue qui est le français. Pour vous, le russe est compliqué car l'alphabet est complexe, mais votre langue est plus impressionnante.



Quand j'ai eu 19 ans en 2014, j'ai réussi à avoir mon bac de justesse. Les communications se faisaient très rares avec ma mère. Alors, j'ai décidé de repartir en Russie dans ma ville. Ce n'est pas ma mère qui était présente mais ma grand mère. J'ai appris que ma mère était enfermée par la police militaire pour un fait très grave. J'ai tout de suite décidé d'aller voir cette police pour m'expliquer avec eux mais grave erreur ! La police française et la police russe n'avait rien en commun. Je fus frappé après avoir décliné mon identité puis enfermé à mon tour. J'ai été questionné sur ma mère et mon père. Je ne savais pas grand chose sur mon père, qui, pour moi était un homme d'affaire qui parcourait le monde. Mais, ma mère était au service de sécurité le plus haut du pays, le FSB anciennement le KGB. Elle était accusée de trahison envers la nation pour avoir transmis des informations à un autre agent d'un autre pays. J'étais anéanti, et j'avais beaucoup de questions. Après 2 semaines de détention, je fus relâché et je n'ai plus entendu d'affaire sur ma mère. Est-elle encore en vie ? Aucune réponse à cette question. Jusqu'à maintenant ! Un commandant de l'armée qui habitait à coté de chez ma grand mère nous avait expliqué lors d'un repas qu'il y avait de grosses tensions diplomatiques avec l'Ukraine. Les ukrainiens avaient décidés d'éjecter les russes de leur territoire. Le Kremlin avait décidé de reformer les troupes militaires et faire un ménage dans leurs rangs. Le gouvernement pensait que l'Ukraine voulait s'allier avec l'Otan.

Enfin, nous n'avions rien demander nous. Je voulais juste revoir ma mère. Quelques mois plus tard, des bombardements ont commencés dans notre région et nous avons décidé de quitter le pays. Je suis resté un an avec ma grand mère pour l'aider financièrement. Nous nous sommes installés en Biélorussie à Minsk la capitale. Je ne suis pas resté longtemps, je voulais revoir mon père, j'avais trop de question. Lorsque je suis revenu en France, mon père était gravement malade suite à une piqure d'insecte lors de son dernier déplacement. Son état était déjà assez préoccupant mais j'ai pu avoir les réponses à mes questions. L'agent qu'avait côtoyé ma mère, c'était mon père qui occupe un poste à la DGSE, un programme équivalant au FSB. Mon père succomba à la maladie quelques semaines plus tard.

Seul avec une tourmente de la vérité, je me suis dis qu'il fallait faire ce que je voulais. L'armée française, une des meilleures armées du monde qui me donnait plus qu'envie, ils bougeaient partout ! Je suis donc aller dans un CIRFA pour m'engager et combattre pour une paix dans le monde. Mais il y avait un problème, je n'avais pas la nationalité française. Je pouvais faire militaire en Russie mais.. déjà que je me suis jamais présenté au service obligatoire, j'étais mal barré ! Mais un recruteur m'a parlé de la Légion Etrangère. Après une formation de 4 mois au camp de Castelnaudary, j'ai eu l'honneur de choisir le 2ème REP à Calvi en Corse. 3 ans après et 3 missions effectuées dont deux en extérieur du territoire, j'ai effectué 8 mois d'école pour devenir Képis noir (Sous-officier). Après 5 ans de service, j'ai reçu enfin ma nationalité Française ! Et après 9 ans de service, 5 opex et une opin, je suis sorti de la Légion Etrangère afin de trouver un autre métier qui, lui aussi défendrait les mêmes valeurs mais qui aussi me rapprocherait du monde ! Je suis donc venu sur Tanoa après un long débat de pour et de contre. Un climat que je connais car j'ai effectuer un stage en Guyane au mythique 3ème REI. J'ai pris quelques affaires, pris un billet d'avion et, la suite, je la vivrais bientôt !

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