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Concours du plus joli olivier.

Aleksandr Sukabra

Aleksandr Sukabra

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Bonjour,

Étant un riche noble, je me cherche actuellement un Olivier de qualité mondiale pour pouvoir transporter dans mon jardin et y cueillir les MEILLEURES olives de l'île.

J'offre donc la somme de 150 000 euros à celui qui m'envoie une photo ainsi que la localisation du plus jolie olivier d'Altis.

Bonne chance aux gens de la plèbe, moi je retourne siroter mon vin sur mon yacht.
 
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J'ai pas trouvé mieux ! :)
 
Bande de féneant qui vole l'argent de mes impôts.... Je vous ai donné une tâche simple et même pas un paumé à voulu m'envoyer un olivier. AHHH les jeunes, dans mon temps c'était pas comme ça en tout cas... À l'époque on se bossait le cul nous.
 
Aleksandr Sukabra a dit:
Bonjour,

Étant un riche noble, je me cherche actuellement un Olivier de qualité mondiale pour pouvoir transporter dans mon jardin et y cueillir les MEILLEURES olives de l'île.

J'offre donc la somme de 150 000 euros à celui qui m'envoie une photo ainsi que la localisation du plus jolie olivier d'Altis.

Bonne chance aux gens de la plèbe, moi je retourne siroter mon vin sur mon yacht.
Cliquez pour agrandir...
Bonjour Monsieur le Noble,


Il se trouve que l’olivier que vous cherchez trône fièrement sur mes terres. C’est un arbre remarquable, que mon père a planté de ses propres mains il y a des décennies. Depuis mon plus jeune âge, je veille sur lui avec soin, comme un héritage vivant. Il n’est pas seulement beau : il respire l’histoire, la patience et le respect de la terre.


Ce n’est pas un arbre qu’on achète. C’est un membre de la famille.


Mais si vous souhaitez tout de même l’admirer, je peux vous transmettre une photo et sa localisation… à condition que votre vin soit à la hauteur de vos prétentions, et que vous soyez prêt à descendre de votre yacht pour saluer la terre qui le nourrit.


Cordialement,
Un simple fils de la terre, mais riche de racines.
 
Très cher fils de la terre,


Quelle plume ! Quelle éloquence ! À peine ai-je fini de lire votre missive que je sentais déjà l’odeur du thym, le chant des cigales et le poids des siècles sur vos épaules de laboureur poétique.
Je comprends maintenant pourquoi cet olivier ne pouvait être qu’à vous. Il a des racines solides, oui, mais elles semblent surtout pousser dans le cœur d’un homme qui sait parler aux arbres comme aux nobles — c’est dire !

Quant à votre condition… sachez que je suis prêt à échanger mes mocassins en cuir italien pour de simples sandales de paille, et ma coupe de cristal pour une bonne vieille timbale d’étain — à condition que votre hospitalité soit aussi savoureuse que votre prose.
J’attends donc cette fameuse photo, localisation incluse, et je vous promets une bouteille de mon plus honnête cru. Pas celle pour impressionner les bourgeois, non : celle que je garde pour les gens de valeur.

Avec tout le respect qu’un noble peut témoigner à un seigneur des racines,
 
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